Troisième et dernière ville : Al Hoceima

Dès le lendemain, nous sommes reparties pour notre troisième ville, qui est Al Hoceima. Nous avons donc reprit un ultime bus jusqu’à Al Hoceima. Dans le bus, nous avons rencontré cinq anglais, qui viennent au Maroc pour leurs vacances. En fait ils étaient tous crevés ! Ils ont traversé la France et l’Espagne en stop, en une semaine et on changé de voiture apparemment 56 fois.



A peine sorti du bus, nous voulions nous renseigner sur le Parc National d’Al Hoceima, surtout pour savoir si nous pouvions dormir ou pas dans le parc. Nous avons eu beaucoup de chance, puisque par pur hasard, j’ai demandé de l’aide au responsable de l’Institue de l’Artisanat, qui a ensuite téléphoné au responsable de la gestion du parc. Comme nous n’étions pas véhiculées, on nous a emmenées directement voir cette personne, qui nous a ensuite bien aidé. On a été reçu dans les bureaux de l’Association Rif, pour le Développement du Tourisme Rural. En fait nous y sommes allées vers 13h et ça tombait pile poile avec leur pause déjeuné, donc ils ont pu nous renseigner un maximum et ou bout d’un moment, le responsable nous à proposer de dormir chez l’habitant et même de nous y emmener en 4x4.



On est alors directement parti en 4x4, avec le responsable, un homme et une femme. En fait on leur a fait complètement confiance parce qu’on ne savait pas du tout où ils nous emmenaient. En fait on n’a surtout pas tout comprit !



Mais c’était vraiment très chouette en fait ! En fait on a roulé dans la montagne, pour se retrouver dans un petit village perdu. Pour situer un peu l’histoire, ce village a été entièrement dévasté suite au tremblement de terre du 24 février 2004, s’élevant jusqu’à 6,4 sur l’échelle de Richter. Ce fut un immense chose pour la population, puisqu’il y eu près de 564 morts, notamment dû au fait que les constructions étaient réalisées en terre, donc sans fondations. Le village que nous avons visité avait encore les signes de ce tremblement de terre, avec notamment de vielles maisons en pierre, pas encore rebâti.



Alors en fait, ils nous ont emmené dans une école, reconstruite il y a peu de temps. Cette école enseigne des cours d’électricité, aux jeunes garçons du village et c’était très drôle parce que nous sommes arrivées le jour d’une évaluation. Au passage, l’homme et la femme étaient donc les professeurs ! Il fallait le deviner !



Ensuite, le responsable nous a conduit jusqu’à l’école des filles, où elles apprennent à lire le Coran et à écrire. Outre ces cours, elles apprennent surtout la broderie et la couture en tout genre. On a même eu droit à un petit cadeau, fait par la responsable du centre de formation.

PS : toutes les photos de cet article, ont été prises dans la ville de Al Hoceima.